Des vertus de l'hiver en passant par les truffes
Nous appelons le Printemps de tous nos voeux.
Oui mais....
Je me suis demandé si ce n'était pas un cadeau supplémentaire que de ne pas vivre une éternelle "belle saison".
Parce qu'au fond, le manque de lumière, de verdure, de chants d'oiseaux ne nous ouvre t-il pas la voie à un émerveillement renouvelé l'heure venue ?
Le froid de janvier qui me glace, ne donne t-il pas une saveur particulière aux rayons de soleil de mai qui réchauffent ma peau ?
Les branches nues des mois d'hiver se faisant soudain écrin des bourgeons de mars, ne poussent-elles pas mon regard à l'admiration ?
Le concert des oiseaux, le papillon qui frôle mes cheveux, saurais-je les apprécier à leur juste beauté s'ils me faisaient la faveur de leur omniprésence ?
Sans hiver, je crois que je serais capable de m'habituer, voir de m'accommoder jusqu'à l'oubli au beau, au bon, au crée.
Alors puisque l'hiver nous environne encore de ses frimâts, que la neige ne fond pas, le chocolat, lui non plus, ne fond pas. L'occasion de confectionner quelques truffes pour ma belle soeur.
Bon oui je le concède, nous en avons jalousement gardé quelques unes. Mais quand, en plus, deux gourmandes se mettent à virevolter telles des abeilles dans votre cuisine, cherchant à lécher le moindre ustensile jusqu'à l'usure au point qu'il parait tout droit sorti du lave-vaisselle, sauver quelques truffes relève de l'exploit !
Je les aime presque exclusivement "home made". Les rares qui possèdent le pouvoir d'enchanter mes papilles sont si onéreuses que je ne me les offre pas.
Elle sont d'ailleurs si simples à réaliser - du chocolat, de la crème et c'est tout...
Pour 30 à 40 truffes
250 g de chocolat noir
1,25 dl de demi crème (25% MG)
Porter la crème à ébulltion - Verser dedans le chocolat coupé en carrés. Bien mélanger.
Laisser refroidir à température ambiante et mettre ensuite au frais afin de pouvoir former les truffes.
Garnir les truffes selon ses goûts (amandes grillés, cacao amer, copeaux de chocolat, noix de coco, etc).